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Conférence du 10 Février 2011

M. Christian RIOU

Astronome Amateur du Club Astro-trégor

Ce diaporama de mes photos a été monté par mes soins en 2009

dans le cadre des Rencontres Astronomiques

organisées à l’occasion de l’année astronomique mondiale.

J’avais eu le plaisir de le présenter en Avril

au planétarium de Pleumeur-Bodou,

je l’ai intitulé « La tête dans les étoiles ».

Il s’agit d’une présentation des images d’un astronome amateur

 et de montrer ce qu’il est possible de voir avec les outils numériques et informatiques associés à une optique modeste et accessible à presque tout le monde.

Je mets aussi le doigt sur un problème lié à notre société de consommation, l’excès d’éclairage urbain ou plutôt le mauvais éclairage et les dégâts engendrés par cet excès.

Les étoiles, une définition simple
C’est un astre qui brille joliment dans le ciel nocturne. Contrairement aux planètes, même quand on regarde une étoile au télescope, elle apparaît toujours comme un petit point. Les étoiles bougent peu les unes par rapport aux autres, il faut utiliser des techniques assez sophistiquées pour déceler leur mouvement.

Les étoiles, une définition plus scientifique
Voici une définition assez rigoureuse des étoiles. Une étoile est un objet compact, en un seul morceau, qui doit sa cohésion aux forces de gravité, opaque, émettant de la lumière par ses propres moyens.

                Conférence du 13 Janvier 2011

Après l'éviction de Stéphane Guillon et Didier Porte, l'humour fait débat. Le comique, le satirique, la bouffonnerie relèvent-ils de cette catégorie ?

Les amuseurs publics qui s'en réclament et l'identifient à une manifestation de la liberté d'expression ne commettent-ils pas un contresens ?

Car l'humour ne fait pas nécessairement rire. Il lui suffit de faire sourire et c'est déjà beaucoup.

                Mais au fond, qu'est-ce que cet humour, respiration de l'existence aussi indispensable à l'équilibre que bienvenue par le charme qu'elle introduit dans les relations sociales ?

De quoi parle-t-on, au juste ?

Et pourquoi cette disposition si naturelle, chez la plupart, à « humoriser » ?

Et si l'humour était une chose sérieuse… aussi ???

Jacques Le Goff

Professeur des universités en Droit public à la faculté  de Brest

Conférence du jeudi 16 Décembre

à la Salle des Fêtes de PLOUNEZ

La laïcité, - les enjeux d'hier à aujourd'hui

 Dans un premier temps, ce que « laïcité » veut
dire. En l'occurrence, je préciserai qu'à mes yeux, par-delà le mot lui-même
et aussi des modalités variables, « laïcité » désigne un principe relatif à
une perspective qui correspond à tout un « art de vivre ensemble » dans un
pays ( et, par là, entre pays aussi ), alors même que les habitants ne
partagent pas du tout les mêmes convictions religieuses ou / et philosophiques.

Je soulignerai d'entrée que la visée de cet « art de vivre ensemble » a sans doute trouvé dans ces vers de Paul Eluard son expression la plus ajustée :

«Nous avons accepté autrui / Comme autrui nous a acceptés/Nous avons besoinl'un de l'autre ».

 Porté par la « modernité » et hérité aujourd'hui comme faisant corps avec la démocratie et les droits de l'homme, ce principe-là s'est forgé en tant que réponse déterminée à une question politique décisive
par ses enjeux fondamentaux ( et dont l'actualité ne cesse de prouver
justement le caractère décisif ). La question est, en fait, à double détente.

D'une part, est-il tout simplement envisageable de faire vivre durablement
ensemble sur le même territoire, en sécurité mutuelle pour le moins, en
bonne harmonie et à égalité de droits pour le mieux, des habitants qui,
faute de partager les mêmes références religieuses ou / et philosophiques
faisant « vérité de salut » pour eux,  ne suivent pas les mêmes règles de
vie et ne donnent pas le même sens à leur existence ? D'autre part, si oui,
comment s'y prendre pour que le réel ( dans les institutions comme dans la «culture ») se conforme à la perspective dès lors dégagée ?

Au bout du compte, j'indiquerai que l'on s'accorde en général pour
reconnaître que la réponse élaborée donne au principe de laïcité de
signifier désormais quelque chose de très précis au fond du fond, même s'il y a place, ensuite, à discussion et à variation de modalités.

Il dit une nécessaire dissociation entre politique et religions qui, d'une manière ou d'une autre, s'organise conformément à deux  exigences. Et d'une : que soit établie la liberté publique de ne pas croire ou de croire, avec, entre tous,l'égalité en droits de citoyenneté. Et de deux : que cela soit garanti parl'instauration d'une indépendance réciproque entre l'Etat et les instances religieuses et par la mise en neutralité (religieuse) des réalités dévolues à des fonctions publiques (destinées à tous).

Dans un second temps, il s'agira de rappeler à très gros traits comment le
principe en question s'est forgé en Occident, et en France singulièrement.
Et ce, sur un tel espace au fil d'une longue histoire ( marquée
particulièrement, en France, par le vote de la loi de 1905 dont nous
héritons ),  d'une longue histoire qui, par la force des choses, a été
éminemment conflictuelle ( en l'occurrence, le conflit impliquant au premier chef l'Eglise catholique ).

Dans un troisième temps, il s'agira d'élargir la réflexion en explicitant le
fait que, dans la donne qui caractérise le contexte présent ( donne
caractérisée notamment par la « mondialisation » aux multiples dimensions),
le principe de laïcité fait véritablement figure de « défi mondial »,
impliquant toutes les religions et le rapport à elles comme entre elles.
Avec des implications à l'interne même de pays qui, comme la France, sont
attachés délibérément à un tel principe (il y a plein de questions nouvelles
à traiter). Avec des implications proprement mondiales : à  l'échelle du
monde, en termes géopolitiques, ledit principe renvoie, de fait, à l'une des
principales questions stratégiques du moment,  et ce, pas seulement à cause de « l'islamisme » Bien entendu, l'actualité sera largement sollicitée à ce point pour étayer le propos.


Laurent LAOT

« Chrétien de nom, mais turc en effet, habitué à la picorée »

« condottière breton, folâtre Guyon »

« plus habitué à la petite guerre, c'est-à dire à ravager le bonhomme qu'à envisager l'ennemi »

« le beau gentilhomme breton, vaillant et adroit, mais vicieux et méchant extrêmement, languit sur la roue... »

(jugements de contemporains)

Guy Eder de la Fontenelle , né au château de Beaumanoir ( près de Quintin), en 1572, fut l'un des hommes de main du gouverneur de Bretagne, le duc de Mercoeur.

Mercoeur s''opposa à Henri III, puis à Henri IV, et fut le principal acteur des guerres de La Ligue en Bretagne.
La Fontenelle , en réalité, utilisa ses relations pour lever et entretenir une armée de brigands avec laquelle il sema la terreur dans le Trégor ( de paimpol à lannion, à Tonquédec ou  à Coëtfrec...) et en Cornouaille.
   Ses cruautés, ses ruses, le firent craindre des nobles comme des bourgeois ou des paysans.
  Il a profondément marqué,  dans la mémoire populaire, cet épisode de profonde misère que fut en Basse-Bretagne, la guerre de la Ligue.

   Il fut condamné à mort et roué vif en place de Grève à Paris, en 1602.

Plan de la conférence

• Cadre historique: guerres de religion en Bretagne, de la St-Barthélémy à l'édit de Nantes.

• Naissance de La Fontenelle au château de Beaumanoir ( 1572). Enfance, jeunesse et adhésion à la « Sainte-Union ».

• La Fontenelle et sa bande de brigands dans le Trégor.

• Rapports ambigus avec ses amis de la Ligue. Ruses,fourberies et massacres.

• Le dernier bastion: l'Ile Tristan, en Cornouaille.

• La fin de l'aventure et de l'aventurier, devant Quimper.

• La Fontenelle est condamné à mort. Il est roué vif, place de Grève à Paris, le 27 septembre 1602.

• L'état des campagnes de Basse Bretagne à la fin du XVI ème siècle (famines, épidémies de peste, loups...).

Conférence, par Yves Thomas ( ancien principal de collège )

40, rue de Goas-Plat 22500-Paimpol

tél. 02 96 55 01 71

Saint-Brieuc, jeudi 21 Octobre 2010, 9h30:

Cécile , guide vivante et passionnée de l’office de tourisme ,nous accueille en ce petit matin frais d’octobre.

Elle nous présente l’écrivain, célébrité de Saint-Brieuc dont on a fêté, en cette année 2010 , le trentième anniversaire de la mort,par diverses manifestations: expositions,colloques etc…

 Puis elle nous entraîne, partant de la place Louis Guilloux dans le plus vieux quartier

De la ville nous faisant admirer au passage les anciennes maisons à pans de bois.

Bien sûr, urbanisme oblige, le quartier a bien changé,mais par des ruelles mal pavées,

Notre itinéraire évoque le Saint-Brieuc de L.Guilloux. Des plaques de rue portent leur nom actuel et le nom donné par L.Guilloux dans ses romans ( rue St-Yves, actuellement rue St-Pierre)

Nous passons devant « la maison du peuple », vieux rêve socialiste, thème de son roman éponyme.

A chaque halte, notre guide nous conte une tranche de vie de l’auteur, ses rencontres

(Jean Grenier au collège A.Le Braz,) par exemple ou les personnages de ses romans

(Cripure dans le « Sang Noir » place St-Michel..

Halte au cimetière St-Michel devant la tombe bien modeste de l’auteur puis dans le carré militaire devant la tombe du père d’Albert Camus, mort à St-Brieuc des suites de ses blessures pendant la guerre de 14-18.Camus que L.Guilloux avait connu à Paris,

Partageait avec l’auteur les mêmes valeurs.( lire la préface de  « la maison du peuple »

D’A.Camus.)

Nous terminons notre périple rue Lavoisier où en 1932 Louis Guilloux fit construire sa maison familiale. Il faut grimper jusqu’ aux combles pour y découvrir son bureau.

Bien modeste,émouvant par sa simplicité; une vilaine table de bois;ses pipes,un divan;et,surtout, des étagères courant autour de la pièce, pleines de livres -les siens et ceux de ses amis- de photos, de souvenirs.

Deux fenêtres éclairent la  pièce, donnant l’une sur la ville,l’autre sur la vallée du Gouêdic, la campagne à l’époque.

De là,L.Guilloux pouvait contempler sa ville,son pays briochin, auxquels malgré toute sa notoriété,il était resté profondément attaché.